Les contrerimes (1921)
#ÉcrivainsFrançais
Si tu savais encor te lever de bon… On irait jusqu’au bois, où, dans c… Poursuivant la rainette, un jour,… Tremblante, tes pieds nus ont leur… Déjà le rossignol a tari sa chanso…
Toi qui fais rêver, ô brune Si pâle, de clair de lune ; Des heures blanches et lentes Où les colombes lamentent ; Le jour efface la lune,
Contrerime XXXIII. D’une amitié passionnée Vous me parlez encor, Azur, aérien décor, Montagne Pyrénée,
Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or.
Contrerime XXII. Boulogne, où nous nous querellâmes Aux pleurs d’un soir trop chaud Dans la boue ; et toi, le pied hau… Foulant aussi nos âmes.
Ces premiers froids que l’on récha… —Et des platanes d’or le long gémi… —Et l’alcôve au lit noir qui datai… Où ton corps, au hasard de l’ombre… S’illuminait parfois d’un rouge éc…
Contrerime XXXV. Un Jurançon 93 Aux couleurs du maïs, Et ma mie, et l’air du pays : Que mon coeur était aise.
Le temps irrévocable a fui. L’heu… Mais toi, quand tu reviens, et tra… Tes bras sont plus frais que le jo… Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t’em…
Contrerime XX. Est-ce moi qui pleurais ainsi —Ou des veaux qu’on empoigne - D’écouter ton pas qui s’éloigne, Beauté, mon cher souci ?
Longtemps si j’ai demeuré seul, Ah ! qu’une nuit je te revoie. Perce l’oubli, fille de joie, Sors du linceul. D’une figure trop aimée,
Contrerime I. Avril, dont l’odeur nous augure Le renaissant plaisir, Tu découvres de mon désir La secrète figure.
Contrerime LVIII. C’était sur un chemin crayeux Trois châtes de Provence Qui s’en allaient d’un pas qui dan… Le soleil dans les yeux.
Contrerime V. Dans le lit vaste et dévasté J’ouvre les yeux près d’elle ; Je l’effleure : un songe infidèle L’embrasse à mon côté.
Contrerime VI. Il pleuvait. Les tristes étoiles Semblaient pleurer d’ennui. Comme une épée, à la minuit, Tu sautas hors des toiles.
Contrerime XVI. Trottoir de l’Élysé'-Palace Dans la nuit en velours Où nos coeurs nous semblaient si l… Et notre chair si lasse ;