"Répétitions"
#ÉcrivainsFrançais
C’est un restaurant comme les autres. Faut-il croire que je ne ressemble à personne ? Une grande femme, à côté de moi, bat des œufs avec ses doigts. Un voyageur pose ses vêtements sur u...
Le monde rit, Le monde est heureux, content et j… La bouche s’ouvre, ouvre ses ailes… Les bouches jeunes retombent, Les bouches vieilles retombent.
Aveugle maladroit, ignorant et lég… Aujourd’hui pour oublier, Le mois prochain pour dessiner Les coins de rue, les allées à per… Je les imite pour m’étendre
Mon amour pour avoir figuré mes dé… Mis tes lèvres au ciel de tes mots… Tes baisers dans la nuit vivante Et le sillage des tes bras autour… Comme une flamme en signe de conqu…
Le soir traînait des hirondelles.… Partageaient le soleil et pesaient… Comme les pas jamais lassés d’un s… Plus pâle que nature et dormant to… Le soir trainait des armes blanche…
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
On ne mène pas la vache À la verdure rase et sèche, À la verdure sans caresses. L’herbe qui la reçoit Doit être douce comme un fil de so…
Comme il fait moins froid ce soir… Et comme les étoiles brillent ! Il fera beau demain matin Dessus l’avenue de Versailles. Il fera beau...
J’ai peint des terres désolées et les hommes sont fatigués de la joie toujours éloignée. J’ai peint des terres désolées où les hommes ont leurs palais.
La pierre rebondit sur l’eau, La fumée n’y pénètre pas. L’eau, telle une peau Que nul ne peut blesser Est caressée
Tu ne peux plus travailler. Rêve, Les yeux ouverts, les mains ouvert… Dans le désert, Dans le désert qui joue Avec les animaux—les inutiles.
On nous enseigne trop la patience,… Mourir, surpris par la plus furtiv… « Moi, dans la Belle au bois dorm… Je connais tous les chants des ois… Nous avons crié gaiement : « Nous…
Les Animaux et leurs hommes Découverte dans un œuf, L’araignée n’y entrera plus.
La rivière que j’ai sous la langue… L’eau qu’on imagine pas, mon petit… Et, les rideaux baissés, parlons.
Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil