Jean Cocteau

‘Tu ne laisserais pas faire le moindre mal’

Tu ne laisserais pas faire le moindre mal
Aux animaux que tu rencontres dans la rue
Mais tu peux torturer comme un pauvre animal
Celle par qui la chance un jour t’est apparue
 
Tes griefs sont si longs si courts sont tes remords
Laisse les vieux chevaux qui tirent les voitures
Bientôt le doux cheval qui t’aime sera mort
Tu comprendras trop tard la mort et ses tortures
Penche-toi—prends son cou—desserre-lui le mors.
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