Les Poèmes de Provence (1874)
#ÉcrivainsFrançais
Tu dors content, Voltaire, et de… L’ironique reflet parmi nous est r… Le siècle t’a compris ; la jeuness… Toi, tu sommeilles, calme, et dans… L’édifice pesant que tu voulais dé…
Le printemps me plaît... J’erre a… Dans les champs joyeux, avec les m… Je contemple tout : les riches cal… Les insectes d’or et les foins nou… Ninetta là-bas relève sa robe,
Êtes-vous quelquefois, rêveur, pas… Des baraques de bois qui craquaien… Il faisait froid et chaud. C’étai… Un être maigre et laid sautait sur… Il riait. Il était revêtu d’un la…
Les soirs d’été, sous les mûriers… On reste après souper, l’air étant… Pour oublier l’ardeur et les trava… La fillette et le gars qui se parl… Assis auprès du seuil sur le vieux…
Pour le Papillon et l’Âme La Grèce avait un seul nom ; Ô poètes ! je proclame Que la Grèce avait raison. L’Âme et l’insecte ont des ailes
Lorsque j’étais enfant surtout, j’… Où sur leurs pieux rugueux on étal… De la bastide, afin d’y veiller sa… La claie aux roseaux drus où doit… Les pieux sont reliés de traverses…
La Méditerranée est couchée au so… Des monts chargés de pins, d’olivi… Qui font un éternel murmure au sie… Voient dans ses eaux trembler leur… Elle est couchée aux pieds des pin…
Bonne Vierge, écoutez ma voix, je… Hier, parmi les bouquets vivants d… Je cueillis, en tressant ma guirla… Dont le calice bleu n’exhalait nul… « La pervenche, pour nous, dit ma…
Ils sont deux. Un enfant, tout ra… Et marche à pas comptés, fier de p… Un bâton que couronne un cercle ho… Où l’on a suspendu des choses en m… Montre et couvert, et puis des éch…
J’ai dit aux bons vents Qui heurtent ma porte : « Bien loin des vivants Qu’un souffle m’emporte ! » J’ai dit au soleil :
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
« Embarque, les amis ! c’est diman… —La Dame jeanne ici !—Pousse.—Do… —As-tu le pain ?—Bon ça !—Garçon,… Le ciel est comme un champ plein d… N’est-ce pas, paysans qui, le same…
« Holà, voisin ! ma vigne est mûre… Aidez-nous, et demain, notre venda… Nous irons vous aider de même à no… C’est pourquoi le coteau, dès la p… Est plein d’éclats de rire et de c…
Ô précurseur naïf et doux de l’Éva… Poète aimant, vieux maître immorte… J’étais encore enfant quand sous l… J’ai respiré la brume et les broui… L’école m’enfermait, triste comme…
A midi, la grand’route, éclatante,… Sous l’éclat des rayons que sa bla… Et, miroir aveuglant, force à clor… Tous les jours, sous le feu qui ru… Même à midi, l’on voit cheminer su…