Odelettes (1853)
#ÉcrivainsFrançais
Quand le plaisir brille en tes yeu… Pleins de douceur et d’espérance, Quand le charme de l’existence Embellit tes traits gracieux,— Bien souvent alors je soupire
Quiconque a regardé le soleil fixe… Croit voir devant ses yeux voler o… Autour de lui, dans l’air, une tac… Ainsi, tout jeune encore et plus a… Sur la gloire un instant j’osai fi…
Par mon amour et ma constance, J’avais cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l’espérance Avait pénétré dans mon coeur ; Mais le temps, qu’en vain je prolo…
Dans Sainte-Pélagie, Sous ce règne élargie, Où, rêveur et pensif, Je vis captif, Pas une herbe ne pousse
Le Temps ne surprend pas le sage, Mais du Temps le sage se rit, Car lui seul en connaît l’usage : Des plaisirs que Dieu nous offrit Il sait embellir l’existence,
Petit piqueton de Mareuil, Plus clairet qu’un vin d’Argenteu… Que ta saveur est souveraine ! Les Romains ne t’ont pas compris Lorsqu’habitant l’ancien Paris
Je ne suis plus enfant : trop lent… Déjà dix-sept printemps ont passé… Je possède une lyre, et cependant… N’en tirent dès longtemps que des… Oh ! quand viendra le jour où, lib…
Mon doux pays des Espagnes Qui voudrait fuir ton beau ciel, Tes cités et tes montagnes, Et ton printemps éternel ? Ton air pur qui nous enivre,
Où sont nos amoureuses ? Elles sont au tombeau. Elles sont plus heureuses, Dans un séjour plus beau ! Elles sont près des anges,
Au sein des vastes mers, un aride… Contre qui vient mugir la colère d… Se hérisse de rocs, effroi des mat… Du Corse belliqueux c’est le rédu… Là naguère le Sort, allumant un f…
(Imitée d’Uhland) Oh ! quel doux chant m’éveille ? —Près de ton lit je veille, Ma fille ! et n’entends rien... Rendors-toi, c’est chimère !
Vous avez des yeux noirs, et vous… Que le poète en vous voit luire l’… Dont s’anime la force et que nous… Le génie à son tour embrase toute… Il vous rend sa lumière, et vous ê…
Le temps, comme un torrent, roule… Rien n’échappe à l’effort de ses f… En vain quelques vieillards, sur l… Derniers et seuls débris qui reste… Roidissant contre lui leur effort…
Au printemps l’oiseau naît et chan… N’avez-vous pas ouï sa voix ?... Elle est pure, simple et touchante… La voix de l’oiseau—dans les bois… L’été, l’oiseau cherche l’oiselle…
Ce ruisseau, dont l’onde tremblant… Réfléchit la clarté des cieux, Paraît dans sa course brillante Étinceler de mille feux ; Tandis qu’au fond du lit paisible,