Le bois dormant (1900)
#ÉcrivainsFrançais
Elle est née un joli dimanche de p… Son père qui croyait en Dieu, com… Et sa mère, cœur simple et plein d… Pieusement l’avaient nommée Anne-… Du nom, choisi par eux entre les n…
Viens au soleil, mon doux ami : co… Efface de tes yeux la lune acariât… Il fallait que la foudre incendiât… Et que le vent soufflât sur l’atre… Les clos d’Alésia ne sont-ils plu…
Je vous envoie une branche De cet ajonc grêle et ras Qu’ici l’on nomme algeiras, Dont la fleur est presque blanche. Plante ingrate au teint roussi
Sans qu’il t’en coûte rien, Lucy, Que l’humble dépense d’un geste, Veux-tu dans ta demeure agreste Couler des jours francs de souci ? Chaque matin, à la seconde
Pour évoquer les jours défunts Il m’a suffi de quelques roses : J’ai respiré dans leurs parfums Tes lèvres closes. Je sais des jasmins d’occident
On les voit s’en venir en bandes, À la prime aube, tout le long, Le long des palus et des landes, Glissant de-ci, de-là, selon Leur humeur folâtre et changeante.
Les Bretonnes au cœur tendre Pleurent au bord de la mer ; Les Bretons au cœur amer Sont trop loin pour les entendre. Mais vienne Pâque ou Noël,
À Paimpol, un soir, tandis que la… Éveillait au large un chant de mar… Nous avons tous deux cueilli sur l… Ces touffes de menthe et de romari… Et ces œillets-ci, c’est un soir,…
Ne retire pas ta douce main frêle… Laisse sur mes doigts tes doigts f… On entend là-bas une tourterelle Gémir sourdement dans les violiers… Si près de la mer que l’embrun les…
Il neige à nos vitres glacées ; Mais viens ! Durant les mauvais m… Les âmes des fleurs trépassées Habitent encore dans les bois. L’air s’imprègne d’odeurs plus dou…
Tel que ces fines cassolettes Des bazars de Smyrne et d’Oran, Où court en minces bandelettes Une sourate du Coran : Du sachet vidé sur la flamme
Fraîche et rieuse et virginale, Vous m’apparûtes à Coatmer, Blanche dans la pourpre automnale Du soleil couchant sur la mer. Et la mer chantait à voix tendre
Une aube de douceur s’éveille sur… Le printemps de Bretagne a fleuri… Les cloches de Ker-Is l’ont dit j… Aux pâles « En-Allés » qui ne rev… Nous aussi qui vivons et qui mourr…
Sur la lande et dans les taillis, Cueillez l’ajonc et la bruyère, Doux compagnons à l’âme fière, Ô jeunes gens de mon pays ! * * * * * *
Ainsi c’est vous que l’on marie Au mois prochain ? Qui donc épousez-vous, Marie ? Chose ou Machin ? Chose ou Machin, il ne m’importe.