Ne hurtez plus a l’uis de ma pensee,
Soing et Soussi, sans tant vous traveiller !
Car elle dort et ne veult s’esveiller ;
Toute la nuyt en paine a despensee.
En dangier est, s’elle n’est bien pensee.
Cessez ! cessez ! Laissez la sommeiller !
Ne hurtez plus a l’uis de ma pensee,
Soing et Soussi, sans tant vous traveiller !
Pour la guerir bon Espoir a pensee
Medecine qu’a fait apareiller ;
Lever ne peut son chief de l’oreiller,
Tant qu’en repos se soit recompensee.
Ne hurtez plus a l’uis de ma pensee !