Ma seule amour que tant désire,
Mon réconfort, mon doux penser,
Belle nonpareille, sans per,
Il me déplaît de vous écrire.
Car j’aimasse mieux à le dire
De bouche, sans le vous mander,
Ma seule amour que tant désire,
Mon réconfort, mon doux penser !
Las ! or n’y puis-je contredire ;
Mais Espoir me fait endurer,
Qui m’a promis de retourner
En liesse, mon grief martyre,
Ma seule amour que tant désire !