Les fourriers d’Eté sont venus Pour appareiller son logis, Et ont fait tendre ses tapis, De fleurs et verdure tissus. En étendant tapis velus,

Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…

En la nef de bonne nouvelle Espoir a chargié Reconfort Pour l’amener, de par la belle, Vers mon cueur qui l’ayme si fort. A joye puist venir au port

Las ! Mort, qui t’a fait si hardi… De prendre la noble Princesse Qui était mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse… Puisque tu as pris ma maîtresse,

Le lendemain du premier jour de ma… Dedens mon lit ainsi que je dormoy… Au point du jour m’avint que je so… Que devant moy une fleur je veoye, Qui me disoit : « Amy, je me soul…

Le beau soleil, le jour saint Val… Qui apportoit sa chandelle alumee, N’a pas longtemps entra un bien ma… Priveement en ma chambre fermee. Celle clarté qu’il avoit apportee,

Jeunes amoureux nouveaux, En la nouvelle saison, Par les rues, sans raison Chevauchent faisant les sauts. Et font saillir des carreaux

N’est elle de tous biens garnie ? Celle que j’aime loyalement ; Il m’est advis, par mon serment, Que sa pareille n’a en vie. Qu’en dites-vous ? je vous en prie…

Dieu, qu’il la fait bon regarder, La gracieuse, bonne et belle ! Pour les grans biens qui sont en e… Chacun est prest de la louer. Qui se pourroit d’elle lasser ?

Ne hurtez plus a l’uis de ma pense… Soing et Soussi, sans tant vous t… Car elle dort et ne veult s’esveil… Toute la nuyt en paine a despensee… En dangier est, s’elle n’est bien…

Qui a toutes ses hontes beues, Il ne lui chault que l’en lui die, Il laisse passer mocquerie Devant ses yeulx, comme les nues. S’on le hue par my les rues,

En la forêt de Longue Attente Chevauchant par divers sentiers M’en vais, cette année présente, Au voyage de Desiriers. Devant sont allés mes fourriers

Je n’ay plus soif, tairie est la f… Bien eschauffé, sans le feu amoure… Je voy bien cler, ja ne fault qu’o… Folie et Sens me gouvernent tous… En Nonchaloir resveille sommeille…

Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n’y a beste, ne oyseau,

Je meurs de soif en couste la font… Tremblant de froit ou feu des amou… Aveugle suis, et si les autres mai… Povre de sens, entre saichans l’un… Trop negligent, en vain souvent so…