toujours, pas tant vif que beau, l’air, sauf ce souffle que nous pousse la vraie terre, langue bleue et fidèle précation d’ancêtres
je vois, descendant les marches de la montagne, dans un dénouement que rendent vaste les papillons, les reines qui sortent en grande dentelle de leurs prisons votives
elles s’étonnent à bon droit que le feu central consente à se laisser confiner pour combien de temps encore dans la bonne conscience des châteaux de termitières qu’il
s’est édifiés un peu partout
quant au
Soleil, un
Soleil de frontière
il cherche le poteau-mitan autour duquel faire tourner
pour qu’enfin l’avenir commence
ces saisons insaisissables ce ciel sans cil et sans instance ce sang