Adam T.

Eternité

Je ne cesse de penser à toi, Léa,
A tel point que j’en perds la notion du temps.
Chaque instant, chaque heure me sont exaltants,
Toujours je possède un visage béat.
 
Chacune de ces secondes me conquiert,
De manière perpétuelle et constante,
Me noie dans une volupté succulente,
Pendant que dans tes beaux yeux verts je me perds.
 
Mon âme là coule telle une clepsydre,
Comme mon amour, elle est inépuisable,
Tandis que mon cœur, telle une horloge instable,
S’agite dans tous les sens, ému et libre.
 
Mes pensées comme une montre se dérèglent,
Et se concentrent sur ton sourire espiègle,
A mes yeux le monde instamment ralentit.
 
Je ne sais quel jour on est, je suis parti,
Là-bas, et le temps en est déchiqueté.
Je t’aime avec passion, pour l’éternité.

Poème XXIII du recueil "La Léa"

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